« Mon pays adoré, que j'ai laissé sans le vouloir.
Ce n'est pas moi qui ai choisi, c'est mon destin qui en est ainsi.
Je suis dans un pays qui n'est pas le mien, mais ton image me reste gravée à jamais.
J'aurais voulu être un oiseau, pour être présent lors de la récolte des olives.
Je survolerai la mer pour retrouver les miens.
[refrain]
Je verrai ceux que j'aime
Ceux que j'aime je les verrai […] »
Slimane Azam
Texte n°112, en Kabyle, déposé au Trésor poétique municipal d'Aubervilliers par Kebaili Fatima, traduit par Djida Ameziane.
Pour la Folle Tentative, résidence permanente à Aubervilliers (93).
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