Les amants font exactement le rêve qu'il nous faut.
Jean-Pierre Siméon
COMBUSTIONS - répétitions mars 2024 ©Quennefer pour Les Souffleurs commandos poétiques
Conception & mise en scène : Olivier Comte
Conseil dramaturgique : Julia Loyez
Extraits des correspondances de : Guillaume Apollinaire, Charles Bukowski, Louise de Coligny, Juliette Drouet, Victor Hugo, Frida Kahlo,, Henri Miller, Alfred de Musset, Edith Piaf, Arthur Rimbaud, George Sand, Virginia Woolf
«Combustions» nous plonge dans l’intimité secrète des lettres d’amour des écrivain.e.s s’adressant à leurs amant.e.s.
Rédigés sous le sceau de l’impérative nécessité, les mots écrits sous emprise passionnelle tremblent et grondent et déploient des harmoniques d’exception. Valeurs, civilité, bon goût, décence, moralité, sagesse, ce qui fait société disparait au profit de la démesure amoureuse.
Ces mots ne sont pas fabriqués pour le métier, ils sont destinés à être lus non pas par le plus grand nombre mais par un.e seul.e.
Souvent «non manifeste sed quasi in occulto», ils constituent un corpus de médecine d’urgence. Ce sont des mots qui témoignent de l’ouragan des sentiments, ils appartiennent au domaine de l’intrigue, de l’exaltation, de la menace et de la supplication. La puissance intellectuelle est à son comble. Styles et talents sont mobilisés à 200% au service d’une cause personnelle.
C’est une littérature du point de fusion,
une littérature de l’incandescence,
le pronostic vital semble engagé dans chaque syllabe.
Le spectacle est composé comme un tour de chant. Chaque lettre est accompagnée de sa chanson populaire ou d’un extrait de chanson dont le refrain peut, à tout moment, être repris en choeur par le public.
Les Souffleurs désamorcent la nature volcanique de cette littérature en chantant l’amour sous toutes ses formes.
À chaque lettre, sa ritournelle.
Car il s’agit bien d’amour de l’amour dans ce spectacle.
Nous nous moquons de nous-même, tendrement. Car l’Homme est ainsi fait : fou, il a inventé l’amour pour se brûler lui-même et chanter la passion, la douleur et la joie.
Amoureux de l’amour nous sommes et serons toujours. Et ce que nous pouvons - la passion de l’un.e pour l’autre - cette merveilleuse puissance irrationnelle dont l’être humain est capable, la machine, l’Intelligence Artificielle par exemple, en sera toujours privée !
L’amour est une maladie qui nous guérit.
L’amour est un antidote, Combustions le prouve.
Jeu : Nicolas Bilder, Jean-Marc Hérouin, Thomas Laroppe, Julia Loyez, Maxence Rey, Audrey Stupovski
Musiciens : Olivier Bartissol, Walter Loureiro
COMBUSTIONS - répétitions mars 2024 ©Quennefer pour Les Souffleurs commandos poétiques
Production Les Souffleurs commandos poétiques
Coproduction Théâtre de l'Envolée, pôle artistique du Val Briard ; Théâtre Les Passerelles, scène de Paris - Vallée de la Marne ; Le Moulin Fondu, CNAREP de Garges-Lès-Gonesse, Anis Gras - Le lieu de l'autre, Arcueil
Avec le soutien de La Lisière, Lieu de création en Ile-de-France pour les arts de la rue et les arts dans et pour l'espace public ; du Conservatoire du Val Maubuée, Noisiel ; de la DRAC Ile-de-France et de la Région Ile-de-France dans le cadre de conventions pluriannuelles (ADSV et PAC).