HEAUME-ANIMAL, GESTICULER UNE PENSÉE DU MONDE

Installations - performances imaginées spécifiquement pour un lieu

 ©Les Souffleurs commandos poétiques

 ©Les Souffleurs commandos poétiques


Nous ne marchons pas vers autre chose que vers nos yeux

 Dans notre avancée nous essayons seulement de déchirer notre peau

De partir hors de nous

De bondir devant nous

Tous nos mouvements ne se manifestent que pour crever et faire craquer l’image qui nous enferme et nous aveugle.

 

Jean Luc Parant, Dix nouveaux chants pour tourner en rond

 

 

Succession d’apparitions/disparitions nomades et furtives d’êtres hybrides, dont on ne sait si l’homme pousse sous l’animal ou si c’est l’animal qui est en mouvement de transformation vers l’homme.

 

Heaume - animal  investit tous les espaces possibles et tente de nouer des relations non verbales en gesticulant une pensée du monde.

Il met en jeu les entraves qui secouent les grands équilibres de la planète, et interroge l’homme sur les conséquences directes de sa domination totale sur elle. L’homme et la nature sont-ils réconciliables ?

 


Quand? COMMENT?

Heaume animal, gesticuler une pensée du monde » est une expérience tout à fait singulière menée par les Souffleurs commandos poétiques.

 

Il ne s’agit pas d’un spectacle ni même d’une performance dans le sens conventionnel de ces deux termes. C’est un laboratoire, c’est à dire un processus qui cherche sans savoir ce qu’il peut trouver. En revanche, les coordonnées intellectuelles de ce laboratoire sont définies par une question forte.

 

Les Souffleurs se proposent de devenir in situ des êtres hybridés mi-humains /mi- animaux. Ils ne jouent pas à l’animal, herbivore ou carnivore. Ils n’endossent pas un personnage. Ils plongent dans des aventures conceptuelles qui travaillent leur regard d’artistes à travers le filtre du temps immédiat de l’animal afin de comprendre quelque chose de l’insatiabilité inextinguible de l’être humain.

 

Quand?

Extérieur/Intérieur

Les aventures prennent la forme d’apparitions et de disparitions dans les paysages, de bivouacs parasites, de rencontres furtives et silencieuses avec la civilisation humaine en tant qu’êtres hybridés c’est à dire fragiles, farouches mais curieux.